Mission: Style

« Religion isn’t what it used to be. And maybe it never was… »

Dans un monde où la foi ne se fait plus comme avant, ou nous sommes tentés de croire que le ciel nous tombe sur la tête, notre mission et l’appel de Dieu sont de vivre selon le style de vie de Jésus. Notre mission doit devenir un style. Voilà le but de ce blogue. Bienvenue!

Cinq paradigmes de la foi chrétienne

La société occidentale vit une transition d’un paradigme doctrinal-institutionnel de la foi et de la religion à une compréhension expérientiel-stylistique. Que deviendrait le christianisme, et la mission chrétienne, si nous les considérions comme un style de vie?

La société dans laquelle nous vivons affecte notre manière de concevoir la foi chrétienne, comme si la culture servait de lentille, ou de fenêtre qui encadre notre vue sur le paysage derrière. Les modèles que nous apprenons de notre contexte social nous donnent les ressources pour comprendre le monde, mais ils colorent aussi notre compréhension du monde, et ils peuvent nous empêcher de comprendre la plénitude de notre réalité.

Le style de la joie et de l'espérance de l'évangile

Pour certains de mes amis protestants, le fait que j’aie une photo du Pape en tete de cet article pourra causer scandale. En tant qu’évangélique, j’ai bien sûr mes hésitations et mes critiques au sujet du pape François et au sujet de l’église Catholique Romaine; mais j’ai beaucoup appris, et j’ai souvent été inspiré, par des exemples de foi de l’autre rive du Tibre. La vision holistique de la vie et de la mission décrite dans le texte La joie de l’évangile que François a publié pendant sa première année comme pape en est un exemple, qui s’aligne étroitement avec les idées de la mission comme style de vie, qui se trouve au centre de mon projet théologique. Je parlerai ultérieurement de ma théorie d’une transition de paradigmes sociétale, doctrinal, et institutionnel de la foi vers un paradigme stylitique – mais suffit de dire que certains de ces thèmes se voient très clairement dans ce texte de François. J’en offre ici un court résumé des grandes idées de ce texte, d’après une lecture de Enzo Biemmi, théologien catholique et professeur à Vérone.